dimanche 18 octobre 2009

Marie à Rome

Je n'en pouvais plus, je devais prendre des vacances. Après presqu'un mois d'absence de Stéphane, je me disais que c'était à mon tour de partir voir la vie donc je suis me suis envolée pour une longue fin de semaine à Rome. Un petit tour dans le sud! il faisait beau et je n'ai fait que flaner dans les rues pendant 3 jours. Pur bonheur! mais je dois dire que j'avais quand même un petit pincement au coeur d'être là toute seule...

Beau panorama n'est-ce pas?



La fontaine de Trevi... j'ai dû y aller 3 fois pour finir par avoir de la tranquilité pour faire mon voeu!

Ici le dimanche soir... il y avait tellement foule que je me demandais s'il n'y avait pas un show... genre "sons et lumières"...



Du même point de vue le mardi matin à 7h30. Parfait! là j'avais la paix!


Tout en flânant, je me suis amusée à faire des photos. Merci à France de m'avoir prêté son appareil pour le w-e car le mien était en Grèce...

J'aime particulièrement celle-ci du Colisée le soir avec la pleine lune.


La fontaine du Triton

Le Panthéon, vraiment impressionnant de voir un édifice comme ça, datant d'environ 2000 ans, au beau milieu d'un quartier, entouré de petites ruelles avec une belle place très animée juste devant...


La piazza Navona avec ses 3 fontaines et sa forme ovalaire parce que construite sur les ruines d'un stade (stade de Domitien, 1er siècle!).


Piazza Campio dei fiori

De bon matin, Place St-Pierre


En voyant les gardes suisses avec leurs costumes colorés je me suis dit qu'il devait y avoir quelque chose de spécial...
et en effet, le Pape célébrera la messe quelques heures plus tard ce jour-là...


Ce w-e m'a vraiment fait du bien... Évasion et repos, très bon!

mercredi 14 octobre 2009

le toit de l'europe

Pour lire en détail mon aventure sur l'Elbrouz dans le Caucase, vous devez vous rendre au message précédent. Le titre c'est: l'elbrouz, daté du 9 octobre 2009.

Voici quelques photos du "JOUR J", (l'ascension vers le sommet).


6h49...

8h10... L'altitude me rentre dans le corps...

8h39... Enfin un peu de luminosité...


Je m'acharne encore une fois...
11h49... LA RÉCOMPENSE... LE SOMMET...
Mon guide Johnny...


On était très heureux...

Il me semblait fatigué Johnny... Je le comprends, ça fait 80 fois qu'il atteint ce sommet sur une période de 10 ans. Une "job" de fou...

13h27... J'en ai plein le cul...
Le retour dans la vallée...
Le souper d'adieu...
Quelle belle expérience de vie...


Steph

vendredi 9 octobre 2009

l'elbrouz

Je continue enfin à écrire sur mon périple en Russie entre 2 valises et des dîners (soupers) à profusion car cette semaine on a des repas prévus avec des amis à tous les soirs ou presque.
Lors de mon dernier message, je vous ai détaillé mon court séjour à Moscou et maintenant je vous raconte la deuxième partie de mon voyage en sol Soviétique. Une portion du texte que vous lirez est tirée d'un petit carnet de notes personnel.

Mercredi 9 septembre 2009
Nuit de merde!!!! Auberge de jeunesse très bruyante, beaucoup de va-et-vient durant la nuit qui perturbe mon sommeil malgré la fatigue accumulée. J'avais demandé à la réceptionniste de me réveiller à 5h00 AM car mon départ du Napoleon Hostel en direction de l'aéroport était prévu pour 5h20. La jeune fille a oublié mes recommandations et par chance je me suis réveillé seul à 5h15. Et comme de fait, mon chauffeur sonnait à la porte à 5h20 pile. Pas de souci, mes bagages étaient prêts. J'ai donc sauté dans la voiture et, direction: Aéroport. 45 minutes de route étaient nécessaires pour me rendre à destination. Mon jeune chauffeur me sembla sympathique comparativement aux autres Russes. Encore une journée de transport mais comme je le dis souvent, la route fait partie du voyage. Aujourd'hui, Moscou vers le nord du Caucase à Mineralnye Vody et 4 heures de route en vagonnette jusqu'au pied de l'Elbrouz, mon objectif.

En attendant mon vol pour le Caucase (chaîne de montagnes de 1100 km de long traversant l'administration de 5 pays dont bien sûr la Russie) je remarque quelques alpinistes trahis par leur équipement. Je me dis: ce sont sûrement des alpinistes qui feront partie de mon groupe et qui tenteront de conquérir l'Elbrouz (5642 m) tout comme moi.
En effet, après 2 heures de vol, on se rencontre tous auprès de notre guide Johnny de Pilgrim tour, une agence qui m'a été conseillée par François Langlois, le troisième alpiniste québécois a avoir vaincu l'Everest en 2001.

Ils sont vraiment partout...

Notre hôtel au pied de l'Elbrouz à 2 300 m d'altitude... Changement radical de décor avec Moscou. Plusieurs constructions d'infrastructures ont été entamées mais rien n'est terminé faute de financement, incluant notre hôtel qui était quand même opérationnel.




Le Russe adulte devrait prendre exemple sur les enfants et sourire... Sans généraliser complètement, j'ai trouvé ce peuple très froid et je n'étais pas en Sibérie...

L'itinéraire jusqu'au sommet...

Pour notre première journée d'acclimatation, nous faisons une petite balade jusqu'à la montagne Cheget (3 400 m). Cette montagne est souvent utilisée pour une marche d'acclimatation à l'Ebrouz.


Drôle de sensation de voir ça en montagne, il faut spécifier que la Géorgie n'est pas trop loin et qu'il y a eu une guerre éclair avec la Russie en 2008.


Sur notre chemin du retour en fin d'après-midi, des centaines de corps morts entassés près de la rivière et ce n'est pas de la récupération... C'est désolant!!!
Garret surnommé " The général" est un vrai, vrai militaire Américain sympathique...
La vallée de Baksan ravagée par une avalanche... Ça fait mal...




Glacier sur la montagne Cheget...


Samedi 12 septembre 2009
Pour notre troisième journée d'acclimatation, nous prenons le téléphérique du Mont Elbrouz. C'est ma première vraie rencontre avec cette montagne de 5 642 m. Nous avons marché jusqu'au camp de base (the Barrels Huts) à 3 700 m d'altitude et dépassé celui-ci de quelques centaines de mètres. Par comparaison, le refuge des Cosmiques au mont Blanc est à 3 613 m d'altitude. Nous redescendons à 2 300 m à l'hôtel pour y passer un quatrième soir avant de faire face aux vraies choses... Après le repas du soir, je fais la connaisance d'un jeune Belge. Nous allons prendre une bière dans un pub du petit village (Azau).
Prochaine montagne l'Aconcagua en Argentine??????? Point culminant de la Cordillère des Andes surnommé «le colosse de l'Amérique»
Pour l'instant, ma priorité dans ma vie à mon retour au Québec est de m'enraciner en construisant une maison et fonder une famille d'ici quelques années. Par contre, connaissant ma personnalité et ayant une soif d'aventure, la porte demeure ouverte pour tout genre d'expéditions dans la mesure où je respecterai mes responsabilités...
Tout se fait, il suffit d'y croire et vouloir... Et ne pas
écouter les gens négatifs...

Près du camp du base, il y a un amas de ferraille... Que dire??? On est en Russie...
Premier regard du camp de base (The Barrels Huts) à 3 700 m d'altitude...
Dieter, un sympathique Belge Flamand, il est natif du nord de la Belgique. Sa langue maternelle est le néerlandais.

En allant en montagne, je savais très bien dans quoi je m'embarquais ou presque... Désolé de vous montrer cette photo répugnante mais je voulais vous démontrer qu'après un passage de 5 jours à utiliser cette chiotte nauséabonde et je suis poli, je peux vous assurer qu'après ça, on voit les choses d'une autre perspective... (rire...) J'ai utilisé des salles de bain infectes dans ma vie, mais sans aucun doute celle-là c'est ma numéro 1 et de loin...

Une réussite de chez-nous... Bravo monsieur Bombardier... J'étais pas mal fier...

Voici une partie de l'itinéraire pour se rendre au sommet...

De retour au pied de l'Elbrouz en fin de journée...
Le marché au millieu du petit village d'Azau...

Dimanche 13 septembre 2009

C'est le grand départ pour le fameux camp de base à 3 700 m d'altitude. Enfin!!! Cela commence... Nous montons tout le matériel nécessaire pour notre survie par téléphérique et chacun met la main à la pâte pour le bon fonctionnement.
Une fois arrivé aux barils, je m'installe avec Dieter (Belge) et Garrett (l'Américain). Je suis content, nous serons confortables ici. En principe, si dame nature est clémente, nous tenterons le sommet dans la nuit de mercredi à jeudi vers 2h00 AM. Nous sommes donc ici pour 5 nuits. (Rire...) 5 jours à se laver avec des lingettes antibactériennes... Aujourd'hui, nous avons fait une petite course pour continuer notre acclimatation. Nous sommes montés à 4 300 m et ce fût un bon trek, malgré le temps de merde (Neige, vent et verglas...). Je suis satisfait de ma journée en général, je me sens bien physiquement et moralement. Il est 20h49, je suis dans mon sac de duvet, je vais dormir bientôt afin d'obtenir une bonne récupération.

L'intérieur du baril, assez luxueux...
On peut apercevoir les 2 salles de bains privées...

À la tombée du jour, le ciel s'était dégagé et on pouvait presque discerner le sommet en haut à gauche.

Dieter et Garrett...

Ah!!! Les Américains et leur patriotisme... Je ne sais pas ou j'avais la tête mais j'ai oublié d'apporter mon petit drapeau...
On dirait que j'ai un regard démentiel??? Vous ne trouvez pas??? C'est peut-être un effet de la haute altitude???
En tout cas mes 2 colocs ont l'air d'avoir une bulle au cerveau...


Qu'en pensez-vous???

Lundi 14 septembre 2009

Malgré un temps de chien, nous partons poursuivre notre acclimatation. Aujourd'hui, le programme est de se rendre aux alentours du 5000 mètres. C'est extrêmement brumeux et venteux, de plus la visibilité est presque nulle. On progresse bien mais la cadence est lente. Gareth (l'Anglais) décide de rester au camp de base car il éprouve des problèmes pulmonaires, ce sera le début de la fin pour lui. Notre course a duré 6h30, on a eu droit à un éclaircissement partiel à 4 700 m et entrevoir le ciel m'a fait du bien. À l'instant même, pendant que j'écris, une souris traverse notre petite pièce... (Rire...) Justement, cette dernière perturbe notre sommeil depuis qu'on a débarqué ici en se promenant sur notre sac de couchage la nuit... Pour revenir à mes moutons, j'ai eu une bonne journée d'acclimatation et je suis persuadé que le fait de prendre notre temps sera bénéfique pour la tentative du sommet. Ma montée s'est bien déroulée, par contre, à la descente, je manquais un peu de jus et je suis arrivé au camp fatigué. Couché vers 21h00, je réussis à dormir jusqu'à 2h00. En allant aux toilettes, j'ai croisé des Français et un jeune Belge qui partaient essayer faire le sommet. Je leur souhaite bonne chance car la météo n'est pas favorable.
Je vous présente Johnny, le guide de l'expédition...
Mardi 15 septembre 2009

Notre guide décidera aujourd'hui si on tente le sommet dans la nuit de mardi à mercerdi. La météo n'est pas de notre côté mais malgré tout, je sens que notre guide manque de motivation, c'est peut-être dû au fait que nous sommes le dernier groupe de la saison??? Nous sommes un groupe de 9 personnes excluant le guide donc un noyau assez important. Sur les 9, Gareth s'est désisté pour des raisons de santé, ainsi nous sommes 8 qui tenteront le sommet. Il faut savoir que l'Elbrouz est une station de ski et qu'au camp de base il y a une dizaine de dameuses et plus disponibles pour amener les skieurs à 4 600 m. Conséquemment 2 choix s'offrent à nous pour tenter le sommet: # (1) Progresser à partir du camp de base (3 700 m) jusqu'au sommet (5 642 m) avec un dénivelé de presque 2000 m et le choix # (2) monter à bord de la dameuse au camp de base (3 700) et se faire déposer à 4 600 m / 4 700 m et de là se rendre au sommet (5 642 m) pour un dénivelé de 1000 m environ. Pour moi, cette dernière option n'est pas envisageable dans aucun cas. En prenant le pouls de mes coéquipiers de montagne, le groupe est divisé en 2. Du camp de base au sommet, il faut compter 10 heures de marche environ excluant le retour... J'ai envie de me tester... 13h00, je reviens à peine d'une petite formation sur la manière de progresser avec crampons et piolet, (technique que je maîtrise depuis le mont Blanc) que j'apprends de la bouche de notre guide que notre tentative pour aller au sommet est remise à demain et qu'il évaluera au jour le jour la météo afin de prendre une décision. Comme je pensais, notre groupe sera divisé en 2 pour l'ascension finale. Le fait de se faire transporter à 1000 m du sommet par un dameuse change la signification d'une conquête à mes yeux, cependant je ne me sens pas choqué du tout par la décision prise par 4 membres de l'expédition de prendre la dameuse comme moyen de locomotion pour s'approcher de la cime. Je suis content de réagir ainsi, c'est plus simple et je concentre mes énergies à la bonne place.

Notre acclimatation est finie, c'est l'attente... Tout ce qu'on a à faire, c'est de manger, dormir, lire, écrire et ainsi de suite. Métro, boulot et dodo comme certains Montréalais ou Parisiens.

Ma corde à linge...
16 septembre 2009

À notre réveil ce matin, nous constatons, en regardant par la fenêtre, qu'il fait un temps magnifique. Nous aurions peut-être pu faire notre tentative cette nuit??? De toute façon, il est trop tard, le jour "J" c'est cette nuit (mercredi à jeudi). Journée de repos complet...

On peut distinguer les dameuses de la ferraille...
J'ai confiance d'atteindre le sommet, je suis bien acclimaté, physiquement et moralement je me sens bien en dépit d'un petit mal de gorge. Mon seul souci pour l'instant, ce sont mes orteils, j'ai peur d'avoir froid aux pieds et je n'aime pas ça, assez pour penser emprunter ou louer une paire de bottes aux Français que j'ai rencontrés plutôt. Ils possèdent des bottes conçues pour la lune et en jasant avec eux, ils m'ont raconté leur expédition au mont Mckinley ou Denali (6 194 m) situé au centre de l'Alaska aux États-Unis, c'est la plus haute montagne d'Amérique du Nord. Ils ont dû rebrousser chemin à 300 m du sommet puisqu'un membre de leur équipe avait les mains et les pieds gelés parce que son équipement était trop petit. Malheureusement, le mec a eu des dommages irréversibles. Pour ma part, je suis bien chaussé mais mes bottes sont trop petites et je le sais très bien cal!$?&.

Je suis assis sur mon lit et mon sac de duvet me réchauffe car il fait 10 degrés, Garrett est aussi assis sur son lit et semble réféchir, quand à Dieter, il a la même position que moi et il écrit. L'attente est longue... Ce soir, le petit déjeuner est prévu pour 00h00 car nous quitterons le camp de base à 2h00 pour l'ascension finale. J'essaie de dormir mais j'en suis incapable, mon cerveau est en vrille...

Voici les membres de l'expédition:

Première rangée en haut de gauche à droite: Liam (Irlande), Gary (Angleterre), Moi (Canada), Cameron (Australie) et Andy (Angleterre).

Deuxième rangée en bas de gauche à droite: Garrett (États-Unis), Dieter (Belgique) et Anne-Marie ( Irlande). Manquant sur la photo Gareth (Angleterre) redescendu à l'hotel car il éprouvait des problèmes respiratoires.

Le radiateur sert de séchoir pour nos bottes...


Jeudi 17 septembre 2009 (JOUR "J")

00h00, je suis dans la salle à manger du camp de base. La faim ne m'interpelle pas trop. Pourtant, je me force pour avaler ce qu'on m'offre. Je dois avoir des forces et de l'énergie en réserve pour faire face à la dure épreuve qui m'attend.

2h00 (c'est le départ)

Cameron (Australie), Andy (Angleterre), Stéphane (Canada) et Johnny le guide (Russie). Absent de la photo Dieter (belgique), photographe. Les autres membres du groupe prendront la dameuse à 5h00.

Nous marchons d'un bon pas toute la nuit, nous sommes concentrés et il y a peu de dialogue. Nous évoluons à la file indienne et seul Johnny (guide) me précède, je marche dans ces pas, je le talonne. Je suis content, ça va bien, mais il y a une chose qui me dérange énormément, j'ai extrêmement froid aux pieds, ils ne sont pas durs comme du bois (heureusement) toutefois, je dois combattre constamment pour tenter de les réchauffer. À chaque pas, je bouge les orteils, je bouge mes jambes de haut en bas et vice-versa, je dis à mon coeur de pomper du sang vers mes orteils pour les dégeler. CRISS!!! que ça m'écoeure... Rendu à 5 200 mètres d'altitude, dans la pénombre, je casse, je ne suis plus capable de suivre le rythme, je ne sais pas trop ce qui m'arrive. J'oubliais, je ne suis pas au mont Orford mais en haute altitude et cela fait des heures que je perds de l'énergie à lutter pour tenter de réchauffer mes doigts de pieds. Je continue ma route en solo, ce n'est pas facile mais je suis déteminé...

8h42... Je rejoins finalement mes partenaires au pied de la montée finale. Je suis dans un sale état. Je m'agenouille, je m'ydrate et je mange pour récupérer... Bonne nouvelle, le ciel se dégage, le soleil montre quelques rayons qui font du bien au moral car depuis que le jour s'est levé, on était dans le brouillard. Nous sommes à 2h00 du sommet en principe... Je ne pète pas le feu donc Cameron, Andy et Dieter partent. Johnny et moi décidons de rallonger notre pause-café pour que je puisse reprendre des forces avant d'engager la dernière montée.


À quelques mètres du sommet pour Cameron, Andy et Dieter...


10h45... Pendant que mes amis fêtent leur réussite au sommet, j'évolue en me fixant des minis objectifs afin d'atteindre moi aussi le point culminant.



BRAVO Les BOYS!!!!


Mon ami Dieter au sommet...
En l'honneur du "Général" Garrett...






Le toit de l'Europe... (5 642 m)


11h37
Persévérance, petit train va loin...

11h39 (à 10 min. du sommet) Pour Johnny et moi... On y arrivera, on le sait...
Nous montrons notre joie même s'il reste quelques pas à faire avant de fouler le sommet...


(11h49) Johnny et moi au loin sur le sommet...
Le lendemain très tôt, après une bonne nuit de sommeil bien méritée, Dieter et moi allons contempler une dernière fois ce paysage qui s'offre à nous en compagnie d'un soleil radieux... Je me sens détendu...

La cuisine et la salle à manger...




(Rire...) On peut apercevoir le méthane qui s'échappe de la terre aux alentours des toilettes...

Dernière photo de famille avant de redescendre....

Mon sac à dos est prêt pour une autre aventure...
Steph xx