dimanche 22 février 2009

escalade en Espagne

Pour lire notre message sur nos vacances en Espagne, aller voir au 9 février un peu plus bas...
et surtout, regardez ce vidéo...

El caminito del Rey!!!!!!

Cliquer sur ce lien: Nous voulons partager cette expérience hors du commun avec vous...http://www.youtube.com/watch?v=ZmDhRvvs5Xw

C’est un chemin à flan de falaise, dans le parc naturel de Los Ardales près de Malaga dans le sud de l’Espagne. Ce Caminito del Rey, construit en 1901 pour les besoins de la construction d’un barrage fait à peine 1m de large et surplombe le vide de plusieurs centaines de mètres par endroit. Le camino est tombé dans l’oubli depuis ce temps et tombe en lambeaux. Il est cependant devenu le lieu des adeptes du vertige, mais à leur risques et périls. 4 personnes y sont décédées en 1999 et 2000. (merci wiki)

dimanche 15 février 2009

des cygnes sur le Rhône

Ce soir en revenant de grimper au gym d'escalade nous sommes passés le long du Rhône et nous sommes tombés sur des cygnes... Moi qui pensait que ça existait juste dans le dessin animé le "Lac des cygnes!" Non mais sérieusement, je ne m'attendait pas à voir ces oiseaux-là ici surtout à ce temps-ci de l'année où "ça caille" comme disent les Français (ça veut dire "y fait frette"). Chez nous, les oiseaux partent dans le sud l'hiver alors je me disais que des beaux oiseaux comme ça, ça passait les mois froids au soleil! Et ils sont vraiment élégants, gros, impressionnants... Steph, lui, n'était pas vraiment impressionné. Ça doit être une histoire de fille mon affaire...


Ciao!
Marie
Posted by Picasa

samedi 14 février 2009

Le 14 février

Journée spéciale...
Journée des amoureux...
Journée où on pense à ceux qu'on aime...
Journée où on pense à ceux qui sont chers à nos yeux...
Journée où on dessine un petit coeur sur le miroir de la salle de bain après la douche...
Journée où on veut faire plaisir...

Nous avons une petite pensée ce matin pour vous tous que nous apprécions avoir dans notre vie...
Grosse bise française!
Steph et Marie
Posted by Picasa

lundi 9 février 2009

espagne, madrid, el chorro

On le sait, on a un peu de retard dans la publication des messages sur notre blogue. Qu'est-ce
que vous voulez, on travaille dur, Steph s'est trouvé un emploi alors on a moins le temps ...


Quand même, on prend du temps ce soir: après un apéro sans fin et après avoir « skypé » tous
nos contacts ou presque, on veut absolument vous parler de notre voyage en Espagne.


La première semaine de février, Marie avait pris congé et notre destination était El Chorro, un
minuscule village dans le sud de l'Espagne, un peu au nord de Malaga qui est reconnu partout
en Europe pour l'escalade. Surtout en cette période de l'année où il fait frais mais où on peut
quand même grimper sur rocher. Si vous avez lu le message de Steph sur son expérience
d'escalade il y a quelques semaines, vous comprenez que cette semaine en Espagne était son
plan ...



On est donc parti un peu à l'aventure un samedi matin. Avion Lyon-Madrid et première nuit à
Madrid où on a pu goûter à l'hospitalité des madrilènes tout d'abord en rencontrant des
pickpockets dans le métro (on en est reparti avec une caméra en moins ...) puis en appréciant la
chaude atmosphère des bars à tapas.


Moto garée devant un bar à tapas, typiquement espagnol... Content d'être heureux...
Concept génial ces petits tapas...J'ai vraiment de la chance... (Steph)
Dimanche matin 7h30, TGV pour Malaga. On arrive 2h30 plus tard avec tout notre stock, sous
une forte pluie et on doit trouver un bus pour rejoindre notre destination finale. (On a vu sur
internet qu'il y a un service de bus ...) À la station de bus, après un bon café, on constate qu'il y a
un bus pour Alora qui se trouve à environ 15 km avant El Chorro. Ça nous va. Une heure plus
tard: Alora, TERMINUS, tout le monde descend. Il pleut toujours, le service d'info touristique est fermé, bien sûr, il est midi et demi et les espagnols font la siesta à cette heure là! On arrive à
apprendre dans un petit café qu'il n'y a pas d'autobus pour El Chorro les dimanches et jours
fériés ... Bon, il pleut toujours, Marie se dit qu'on prendra le bus de 7h du lundi matin mais Steph
a déjà hâte de tester ses nouvelles dégaines et veut arriver à destination au plus tôt. Il est en
train de perdre des minutes précieuses avec tous ces déplacements!

On part donc à pied. Cette fois-ci, contrairement à Val d'Isère, on voyageait plus léger. .. y'a juste que la valise à roulettes, ça roule bien sur les trottoirs mais dans la garnotte, on repassera ... La
prochaine fois, on aura deux gros packsacs ...

Difficile de cacher que je suis touriste...

À ne pas confondre... Gare de Madrid... L'idée était de faire du « pouce» pour gagner au plus vite El Chorro. Steph était enchanté! « Ça
met du piquant ... » Marie trouvait ça moins drôle! «J'ai déjà trippé là-dessus quand j'étais
ado! »
L'expression faciale de Marie dit tout sur les folies de Steph... On s'est finalement rendu vers 15h30, encore sur l'heure de la siesta espagnole. Ils ne font rien
que ça dormir eux! On a donc fallu attendre jusqu'à 19h que la réception du gîte qu'on a trouvé
ouvre et qu'on se prenne une« chambre ». En attendant, on s'est remémoré des techniques sur
le mur artificiel sur la terrasse du gîte (à l'abri de la pluie ...).

Puisqu'il s'agissait d'un dortoir assez minable, dès le lendemain matin, on a déménagé au camping El Chorro. Là, pour 12 euros par personne par nuit, on avait un petit bungalow bien propre et bien chaleureux pour nous deux. Ça été notre repaire pour le reste de la semaine.

Ce n'était pas un cinq étoiles...

Notre petit bungalow; c'était beaucoup mieux, rustique et chaleureux...



Lundi matin, coup de chance, soleil! On nous avait conseillé de laisser passer une journée de
soleil avant d'aller grimper question de laisser sécher la roche. L'activité toute indiquée pour
cette journée était la via ferrata du Caminito del Rey. C'est en fait un « trottoir» vieux de plus
de 100 ans, suspendu à environ 300 mètres de la rivière, qui servait aux travailleurs pour se
rendre au barrage hydroélectrique en construction et pour la maintenance et la surveillance de
canalisations d'eau. Il y a plusieurs années qu'il n'est plus entretenu et en 2000 après des
accidents mortels, son entrée a été condamnée par le gouvernement andalousien. Puisque c'est
la porte d'accès pour plusieurs voies d'escalade, il y a plus d'un moyen pour y entrer quand
même. Marie n'a pas trouvé ça ben ben sécuritaire de s'y engager et elle a voulu regarder
comment d'autres s'y prenaient alors on a rebroussé chemin une première fois avant d'y aller
pour de bon avec deux grimpeurs qu'on avait rencontré la veille au soir mais elle n'avait rien
vu ... « en effet! »

Début de la via ferrata. Moments de reflexion pour Marie...

Une fois engagés, on ne peut plus reculer... Avez-vous regardé le film sur youtube?

C'était haut! Steph avait moins peur de se retrouver suspendu dans le vide que Marie...

Steph a l'air ben à l'aise assis là...

Regardez ce qu'il a à ses pieds!!!

Cool!

Super beau paysage pareil...

La roche était incroyable, comme des galettes à la verticale...

Le retour se fait par les tunnels de train qu'on voit derrière Marie de l'autre côté du canyon. Pour traverser, soit on emprunte un canyon et un pont qui ne sont pas équipés d'une ligne de vie comme ce qu'on a fait; soit on traverse la rivière à pied pour atteindre les tunnels. L'autre option est de transporter une corde et de revenir sur ses pas et faire un rappel de quelques mètres au départ de la via ferrata. Comme on n'avait pas de corde et que Marie refusait de marcher sur ce trottoir de malade sans être assurée sur la ligne de vie, on a traversé la rivière. Steph n'était pas content car il a dû marcher dans l'eau puisque la rivière était haute à cause des pluies. Il trouvait ça presque plus dangereux que de prendre le canyon pas équipé... Qu'est-ce que tu en penses Cécile?

Descente vers la rivière...

Marie s'est blessée à un doigt à cause d'un arbre avec des épines grosses comme ça!

Maudite vie!

Le lendemain, direction « los arbercoles », un secteur de grimpe parfait pour nous avec des
voies pour Steph qui débute en premier de cordée et pour Marie qui l'assure, et qui grimpe
ensuite en moulinette. Parlant d'assurer, c'est une nouveauté pour Marie d'assurer un grimpeur
en premier de cordée ... faut communiquer, anticiper, être aux aguets, prévoir la chute de
l'autre. Pour Steph, fallait avoir confiance. Tout ça, en y repensant, c'est bon pour le couple!
Et des chutes, il y en a eu quelques unes ... disons que la première a surpris un peu l'assureuse
qui s'est retrouvée propulsée vers le haut dans le temps de le dire et qui était ben contente de
tenir solidement le brin de corde! Pour le grimpeur, c'est la surprise aussi une première chute.
« tu arrives vite au bout de la corde, c'est apeurant! »
Nous avons eu une belle journée de grimpe.

Première voie... Steph observe...

Il se rend en haut... c'est tellement haut qu'on a peine à le distinguer! (25 mètres...)

Les premières chutes ont laissé des séquelles... une brûlure de corde...

Pas trop grave... et bien soignée par son docteur privé...

Marie en préparation pour faire cette même voie...

C'est un départ. Elle était trop peureuse pour s'autoassurer en haut pour que Steph prenne une photo... elle est redescendue au plus vite!

Même nos chaussons sont amoureux...

Il y avait des gitans qui vivent dans des grottes aménagées en "maison" au pied des falaises...


Les jours suivants, la température n'était pas aussi bonne et il a plu chaque jour. On a grimpé un
après-midi mais il s'est mis à pleuvoir et en plus, on avait choisi une voie un peu difficile. Avec la
pluie, la roche était glissante et finalement, Steph a dû abandonner une dégaine sur la paroi car
il ne pouvait plus grimper plus haut...

Regardez bien, on voit la dégaine à droite de la grosse craque...

Marie sage comme une image sur sa roche...


La pluie est donc venue refroidir les ardeurs de grimpeur de Steph mais on a passé une belle
semaine quand même. On a marché jusqu'au pied de voies difficiles pour les voir de plus près,
on a DORMI TARD, on a lu, on a bu et bien mangé, on a discuté ... Au camping où on habitait, il y
avait un resto-pub où on a mangé tous les soirs (il n'y avait pas grand-chose d'autre d'ouvert
durant cette saison plutôt calme). Nous y avons fait la connaissance de grimpeurs sympas, des
proprios et barmans qui sont tous des étrangers: Belge, Suisse, Anglais, Hollandais ...

Exemple de voies plus difficiles...

Thibault et Mario, deux grimpeurs suisses qu'on a rencontrés. Steph est parti avec eux une demi-journée en expédition pour ... aller chercher de l'argent dans un distributeur... Pas de banque ni de distributeur de billets à El Chorro, faut faire une heure de route!

Le proprio de Las Pinas, le fameux bar, avec Marie. Et David, grimpeur belge bien cool...

Après quelques bouteilles de rouge... remarquez la tête du barman hollandais...

La vie est forte... des fleurs poussent entre les rochers...

C'est zen l'escalade...


Nous sommes repartis direction Madrid le vendredi matin cette fois-ci par le fameux bus qui ne
circule pas le dimanche et les jours de fête. C'est en fait un bus multifonction qui sert de
transport scolaire et de bus pour les ainés qui se rendent à la ville. Là, Marie était contente ...

Nous avons gagné Madrid en fin de matinée et nous avons profité de cette journée libre pour
marcher un peu dans la ville. Il faisait soleil mais froid. Il y a même eu quelques brins de neige
dans le vent. Il parait que c'est très rare.

Bâtiment coloré sur la Calle Mayor...

Plaza Mayor

L'Hôtel de Ville (d'après ce qu'on a compris... on parle pas espagnol...)

Cathédrale de l'Almudena

Le long du Palacio Real (Palais Royal)


On a mangé à midi dans un Musée du Jambon ... en fait une place où on peut manger au
comptoir différentes sortes de jambon cru (proscuitto) et autres spécialités espagnoles, boire un
verre de vin ou de bière et aussi acheter jambon et autres charcuteries.


Pour la dernière soirée du voyage, nous avions choisi de faire la tournée des bars à tapas et de
s'en trouver un à notre goût pour souper. Encore une fois, on a trouvé une place cool et on a
mangé les suggestions du serveur soit des poulpes avec huile d'olive, piment fort et patates ainsi
que du bœuf aux fines herbes avec fromage gratiné.


Nous avons fini la soirée dans un bar de flamenco qu'on avait trouvé dans notre guide de
voyage. Le guide disait vrai, cette place n'est pas une attrape à touriste. La Solea est un petit bar typiquement espagnol pour ce qui est de la décoration et il y a deux salles avec des artistes qui
s'y produisent dans une ambiance décontractée et enfumée! (II y a une loi qui interdit de fumer
dans les endroits publics en Espagne aussi mais comme dans certains bars de Lyon, cette loi
n'est pas respectée ...)

C'est flou à cause de la fumée!!! Sans blague, Marie voulait pas mettre de flash pour pas déranger les artistes...

Vers la fin de la soirée, tous les "locaux" qui étaient dans ce bar chantaient chacun leur tour accompagnés par l'artiste en vedette à la guitare. C'était une soirée spéciale, qui nous a dépaysés et qu'on a bien apprécié.

À Madrid, même la nuit, il y a plein de monde dans les rues...


Puerta del Sol; plein de monde et plein de taxis blancs...